Votre manque de sommeil influence-t-il votre travail ?

 08/10/25

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Un adulte belge sur trois souffre de troubles du sommeil persistants, ce qui a de nombreuses répercussions sur le lieu de travail.

Cette semaine encore, il est apparu que les troubles du sommeil sont une conséquence importante de la pollution sonore dans les environnements urbains. Les soucis financiers, la pression au travail et les horaires irréguliers, l’utilisation d’écrans, les problèmes physiques, ... peuvent également entraîner des troubles du sommeil. Il est clair que de nombreux facteurs influencent la qualité de notre sommeil. Or, le sommeil est essentiel à la récupération physique et mentale.

Le manque de sommeil a de nombreuses conséquences. A long terme, les mauvais dormeurs courent un risque accru de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, l’obésité, la maladie d’Alzheimer et même le cancer. Mais à court terme, les conséquences sont également nombreuses : problèmes de concentration et de mémoire, irritabilité, anxiété et dépression, détérioration du jugement et diminution de la vitesse de réaction. Votre concentration diminue de 30% et vous avez besoin de 55% de temps supplémentaire pour accomplir vos tâches. Ces conséquences se font donc également sentir sur le lieu de travail. Les risques sont mal évalués, la productivité diminue, les erreurs se multiplient, l’absentéisme augmente, ... Une étude récente de KBC Assurances estime à 9 milliards d’euros par an les pertes subies par les entreprises et la société en raison des troubles du sommeil.

Bien que la plupart des employés considèrent le sommeil (et les troubles du sommeil) comme une affaire privée, ce n’est pas du tout le cas. Il est donc recommandé d’intégrer le sommeil dans la politique de bien-être de votre entreprise. En tant qu’entreprise, vous pouvez certainement contribuer à un bon sommeil. Un bon point de départ consiste à sensibiliser et à informer : faites du sommeil un sujet de discussion. En cas de troubles du sommeil, examinez par exemple la quantité de travail et le stress au travail. Mais même des détails peuvent aider : il est peut-être possible d’adapter les horaires de travail de votre personnel à un rythme plus naturel, car tout le monde n’est pas « lève-tôt ». Une exposition suffisante à la lumière du jour, une activité physique suffisante, la possibilité de faire une sieste (jusqu’à 8 heures avant le coucher) et une alimentation saine favorisent un bon sommeil. Là encore, vous pouvez jouer un rôle important en tant qu’employeur. Enfin, un coach du sommeil ou une surveillance peuvent éventuellement apporter un soulagement.

Sources :

  • KBC Groep
  • Vlaams Instituut Gezond Leven vzw
  • Vrt.be
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