Opération coup de poing dans le secteur de la construction : travaux en hauteur

 02/10/25

Nouvelles

 Protection collective et equipement individuel

En juin 2025, l'Inspection du travail a organisé son opération coup de poing annuelle sur les chantiers de construction. Ce jour-là, 177 entrepreneurs ont été contrôlés. Au total, 360 infractions ont été constatées, dont la moitié concernait le risque de chute de hauteur.

Les chutes de hauteur occupent donc la première place en termes d'infractions constatées. Ces infractions ont été causées par divers facteurs, tels que l'absence de garde-corps, des planchers de travail incomplets et une stabilité insuffisante des échafaudages. En outre, il manquait des dispositifs de sécurité collectifs sur les bords d'un bâtiment, au niveau des ouvertures au le sol et lors de travaux sur le toit. Des travaux en hauteur sur une échelle ont également été constatés. Cette opération coup de poing nous permet de conclure que le risque de chute de hauteur est sous-estimé. Cela ressort également des contrôles effectués les années précédentes et des inspections régulières. Or, les conséquences d'une telle chute peuvent être très graves. Pour vous aider à éviter ce risque, nous vous renvoyons à cette directive et à cette fiche d'instructions.

La deuxième infraction la plus fréquente était le non-respect de la formation de base en matière de sécurité (ou équivalent). Toutes les personnes qui travaillent sur un chantier doivent avoir suivi cette formation depuis son introduction en avril 2023.

En troisième position figure le non-port d'équipements de protection individuelle (EPI). La protection respiratoire était le plus souvent absente lors du traitement de matériaux contenant du quartz. Vous trouverez plus d'informations sur les EPI ici.

Les voies d'accès non sécurisées sur le chantier ou dans le bâtiment occupent la quatrième place. Il s'agit notamment des cages d'escalier non éclairées, des rampes d'escalier manquantes et des passerelles trop étroites pour franchir les différences de hauteur.

L'exposition à la poussière de quartz générée par le traitement de matériaux contenant du quartz (éléments en béton, briques, etc.) arrive en cinquième position. Cette exposition peut entraîner toutes sortes de maladies pulmonaires, voire un cancer du poumon. L'utilisation d'une alimentation en eau ou d'un système d'aspiration de la poussière peut limiter la poussière libérée en la précipitant ou en la capturant, ce qui permet de réduire considérablement ce risque.

Sources :

  • SPF ETCS
Opération coup de poing dans le secteur de la construction : travaux en hauteur

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